2019, Jouvenc’elles
la peinture d’Eska Kayser appelle aux voyages intérieurs.
Chaque toile, par l’harmonie de sa structure, ouvre grand sa porte.
Par ses formes rigoureuses, singulières, néanmoins familières, elle attire le regard.
Intrigué, le visiteur s’y dirige ; aspiré par ce qu’il pressent, il entre dans le tableau. (…)
La peinture d’Eska raconte l’humain, la femme, l’homme, l’enfant.
L’humain enraciné dans la terre par roches, herbes et fleurs
L’humain dans la profondeur de ses rêves, de ses visions flottantes et fugitives. (…)
Le visiteur s’attarde longuement devant certaines toiles,
elles le touchent infiniment, dépassent son entendement.
Il n’en pourra rien dire ; elles resteront ancrées en lui.
Yves Farge (Physicien) 2019
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(…) Travail d’épure jusqu’à des formes minimalistes, travail d’attention et de réflexion pour rendre au plus près l’essence même de ce qui est là, absolument là, sous le regard.
Loin de toute figuration qui double le réel immédiat, Eska Kayser cherche par son travail rigoureux avec la matière à rendre ces formes signifiantes. (…)
Le thème de la femme revient très souvent dans ses œuvres, sous forme de variations, chacune cherchant à saisir ce qui en fait le mystère. Les formes s’enchaînent, se lovent pour porter ce mystère au plus près de s’éclore. Le travail d’Eska Kayser est un hymne à la vie. Sa création s’en nourrit.
Françoise Clerval (Philosophe) 2018
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Eska Kayser est une immense artiste. J’admire ses œuvres depuis longtemps. Elle m’a appelée un jour pour me proposer de faire se rencontrer nos formes d’art respectives, à l’occasion d’un concert. L’idée m’est venue de lui soumettre ce point de départ, Cendrillon, dont j’avais au préalable extrait plusieurs thèmes, à partir desquels nous serions libres d’emprunter les chemins qui nous ressemblent. Les peintures qui illustrent le livret n’ont pas toutes été conçues à la même période. Pourtant, elles portent la mémoire visuelle de ce moment de fusion. Elles contiennent dans mon cœur une valeur affective forte.
Philomène, Libération – 2016
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Eska Kayser laisse s’évader la ligne en souplesse comme s’il s’agissait de la germination d’une graine d’automne, cette ligne empruntée au modèle initial s’en échappe et s’épanouit librement…
Françoise Monnin (Journaliste – Écrivain) 2006
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Dans la peinture d’Eska Kayser, de grands yeux face aux nôtres posent ce va-et-vient d’interrogations. Son monde vole vers nous mais également nous entraîne vers ses doutes, d’où partent les rêves… Qui est déterminant ? Chacun dépend de l’autre…
Tout vibre…
Les extrêmes se touchent, explosent, interfèrent.
Tonia Cariffa (Peintre) 2004
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Le ton mat du jute fait naître par des ocres, des couleurs pures ou de bronze, d’aluminium et de blancs violents, têtes et corps croisés, troués d’ogives, visages d’ogives, autant d’autoportraits anonymes.
Jeanne Gatard (Peintre – Écrivain) 1997
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Puissante génération de la vie, capacité d’engendrer le multiple, admiration d’une nécessité qui paraît arbitraire tellement elle est mystérieuse, voilà ce qu’Eska Kayser, dans son langage graphique, a saisi de la méditation du biologiste devant l’inépuisable beauté des formes vivantes.
Claude Debru, Philosophe (Biologiste) 1997
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1998, Victoire
Chaque tableau est une énigme, un choc parfois. Mais se perçoit d’emblée la cohérence de l’œuvre, celle du style comme celle du message. On peut se risquer à en imaginer la genèse. À l’origine, peut-être, le sens fut premier, né d’un regard sur l’humain, sur la foule, sur les relations entre les êtres…
Michel Perrin (Ethnologue, C.N.R.S. – Collège de France) 1997
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1985, Lundi matin
Ainsi se définit, au fil d’une création sans complaisance, une œuvre qui grâce à la richesse de l’imaginaire, l’originalité des formes, la dynamique des structures et la subtilité chromatique nous offre de perpétuelles découvertes.
Pierre Carmes (Journaliste) – 1995
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Loin des inconstances de la mode, Eska Kayser poursuit une recherche fondée avant tout sur la liberté, l’exigence, l’authenticité. Par la grâce d’une sensibilité aiguë et ardente, son œuvre est profondément en phase avec les interrogations essentielles de nos contemporains.
Pierre Carmes (Journaliste) – 1988
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Véritable peintre, Eska Kayser est aussi un dessinateur accompli. Son graphisme est grinçant, bien construit, il cingle la feuille de papier ou la toile avec un mélange de brutalité et de délicatesse. Cette artiste a une conscience aiguë de la réalité, un désir de justesse, une sensibilité exacerbée où s’affrontent une rude pudeur et une subtile tendresse.
Michel Ozenne
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Au détour de la virtuosité d’une courbe, dans l’épaisseur d’un ton pur, surgit une forme simple:une demi-pomme, un téléphone, un parapluie… Le rappel du quotidien apporte une note humoristique à cette peinture matériellement très diverse.
Elisabeth Couturier – Artpress – 1986
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Elle peint par symboles mais garde ses secrets. Une sorte de détresse muettement exprimée par des visages écrasés par le poids de cruels destins. Fruits, cerises et pommes seraient-ils des symboles de vie dans ce chaos qui évoque irrésistiblement l’oppression et la mort ?
Jean Faure – Le Dauphiné – 1974
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Eska Kayser a su s’évader de l’académisme sans tomber dans les jeux de l’abstraction et se créer un style libre, large, personnel. Elle explore l’espace avec une angoisse bouleversante, les têtes se dédoublent, les membres se multiplient dans une tension éperdue entre les contradictions déchirantes de l’existence.
Raymond Charmet – 1970
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Eska Kayser fait évoluer la figuration à sa manière en donnant à la puissance du trait, à la poésie éloquente de la couleur, la signification des états de l’âme de ses personnages.
H. Bécriaux – Le Dauphiné – 1970
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Une peinture très franche, très directe. Une facture affranchie de toute contrainte.
Annick Chéron – 1970
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Ses toiles ressemblent souvent à des cris de douleur ou de haine, un univers de poète, serré sur l’homme, tantôt replié sur soi comme une malédiction, tantôt dilaté en typhons, presque candide.
G. B. – l’Est Républicain – 1963
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Dans son « couple » opposition de clairs et de sombres, la pâte est forte, la composition recherchée. L’éternel féminin n’y parait pas extrêmement flatté. Cette jeune artiste a de la personnalité et du courage.
Geneviève Jamet – Cortat – 1963
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Eska Kayser cultive un registre large et libre malgré le classicisme de ses recherches.
Conil Lacoste – Le Monde – 1961
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On peut compter sur Eska Kayser, artiste qui ose nous parler d’elle-même avec chaleur et simplicité.
J. P. Bernier – Prestige de l’Est – 1961
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Eska Kayser construit solidement ses œuvres qui font preuve d’un naturalisme ferme mis en valeur par une pâte vigoureuse.
D. Israel Meyer – Arts – 1961
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Eska Kayser affirme ses promesses et dégage désormais un style solide, une palette sobre.
Vrinat – Le Concours Médical – 1961
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Il est impossible d’être insensible devant la vision de l’artiste. Ce n’est pas insolite, c’est étrange. Ce n’est pas surréel, c’est réel. Une lamentation qui vient de très loin, aiguë, humaine.
La Croix de l’Est – 1961
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